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Robert Combas



" Le remplissage systématique, c'est un peu le no future des pun, le brut de brut, la bataille totale. Aujourd'hui, j'ai besoin d'introduire plus de spiritualité, plus d'intelligence dans mon travail." 

 

Né en 1957, à Lyon.

Robert combas fait ses études aux Beaux Arts de Sète ( 1974) et de Montpellier ( 1975/1980). Sa première exposition perosnnelle à lieu en 1980 à Montpellier ; il s'installe à Paris la même année. En 1981 il fait partie du mouvement de la figuration libre. Robert Combas vit et travaille à Ivry sur seine, affirme que "comme Jules Verne, sans sortir de chez ( lui, il est) allé à Tombouctou."

Depuis le début des années quatre-vingt, Robert Combas peint all-over jusqu'à saturation de l'espace de la toile, et cerne de noir des figures hypercolorées. Il montre l'irrepréssible, la profusion jouissive, jaillissante. Son travail "vient de la caricature", des images de magazine, de la BD, du rock mais s'inspire également de l'histoire de l'art (Hommage à Picasso, 1983) et des traditions religieuses. Il peint des batailes et des fresques historiques, des légendes bibliques, des érotiques, un quotidien autobiograhique. Il exécute des sculptures qui sont Statues-Totems, Chaises ou Pinceaux. Il déclare : "Ma premiere qualité au départ, c'est les sujets, je peux les traiter tous, voila ma différence." Sa " peinture à histoires " reprend des structures narratives, l'écriture renforce l'exubérance de l'image. Il écrit de longs titres comme des des poèmes qui sont en complément à la toile, un cadeau. Dans les années quatre vingt dix et 2000, il ajoute des coulures, des gouttes en rideau qui recouvrent en partie ses figures ( le chaman montreur de têtes, 1992), accuse encore le grouillement des motifs et des mots sur ses toiles ( Le Bouddha déguisé en en être divin..., 1993) ou fait des peintures sous verres brillantes et pailletées. Plus recemment, il réalise l'ensemble des Tatouages académiques ( 2006) ou Un chemin de Croix en collaboration avec Kijno ( 2007).