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Gérard Fromanger



" Le trouble, c'est le pinceau qui court sur la toile, l'autre peau du monde. Ca finit par emballer toutes les prétentions, les orgeuils, les politiques. J'aimerais faire passer sur la toile ce presque rien."

Né en 1939 à Pntchartrain en France.

Gérard Fromanger fait ses études à l'école des Beaux Arts de Paris. en 1956 il adhère au salon de la jeune peinture dont il deviendra l'un des organisateurs. En mai 1968, il est l'un des principaux animateurs de l'Atelier populaire de l'Ecole des Beaux arts. Il est proche des artistes de la figurration narrative. Il vit et travaille à Paris et à Sienne, en Itaie.

Entre 1966 et 1968, Gérard Fromanger met le tableau en question en créant un ensemble de pièces en bois découpés et en laissant couler la peinture glycérophalique hors de la forme ( séries Le tableau en question et paysages découpés.) Il expose les souffles, demi-spheres en altuglas translucide soufllé et coloré, dans les rues de Paris (1968). Les passants peuvent regarder le paysage de la ville en couleur. En 1968 et 1969, il fait des films-tracts avec Jean Luc Godard à Londres, PAris et Stockholms. A partir de 1971, il utilise les photos des passants, de voitures, de vitrines, de la ville et les projette, agrandies sur l'écran de sa toile. Des figures généralement peintes en aplats de rouge cadmium foncé ( "mon goût pour le rouge est omniprésent " ), il ne garde que la silhouette, alors que les décors et les personnages secondaires sont plus précisément détaillés ( série Boulevard des Italiens, 1971). Suit un ensemble de peintures à caractère politique et social, éxécutées selon la même technique, mais avec des variations de couleurs vives ( vie et mort d'un mineur, 1972 ; la mort de Caius Gracchus, 1975). Il fait également des portraits de ses amis ( Michel, portrait de de Michel Foulcault, 1976 ; Serge, portrait de Serge July, 2005). A la fin des années soixante-dix et fin des années quatre-vingt, il réalise un ensemble de de toiles avec des motifs géométriques en plans surexposés, des fils de couleurs entremêlés, des écritures et des figures, mêle abstraction et figuration ( séries : tout est allumé ; portrait de la découverte ; chimères). Depuis les années quatri-vingt-dix, ses peintures deviennent Quadrichromies, Rhizome, et sens dessus dessous : des portraits et des paysages qui constituent une synthèse de son oeuvre et qui lui font dire : " la peinture n'existe pas. Il n'y a que des peintres. Et encore, des moments de peintures."