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Claude Gilli



1938 – Claude Gilli naît à Nice le 15 Septembre dans une famille Niçoise dont on trouve des traces dans les archives de la ville dès le XVième siècle.

1955 – Il entre à l’école des Arts décoratifs de Nice et se retrouvera aux cotés de Danièle Giraudy, futur conservatrice du Musée Picasso d’Antibes et de France. Raysse qui lui permettra de faire la connaissance de Martial. Il y fera également la rencontre de Nicole Rondoni qui deviendra sa femme.
1957 – Rencontre avec Albert Chubac et première exposition, avec Albert Chubac et Martial Raysse à la Galerie de Longchamp.
1958 – Toujours avec Albert Chubac et Martial Raysse, Claude Gilli inaugure lors d’une exposition le “Laboratoire 32″, la boutique de Ben au 32 rue Tonduti de l’Escarene, proche de l’Ecole des Arts Décoratifs.
1959 – Son amitié avec Martial Raysse l’entraîne à Paris faire la découverte de la ville et du monde artistique avec la visite de l’exposition Rothko au Musée des Arts décoratifs.
1960 – Mariage avec Nicole Rondoni qui décide de consacrer sa vie à la promotion du travail de Claude.
1961 – Premiers travaux en bois découpés peints et naissance des “Ex-Votos” qui marquent chez Claude l’engagement dans l’aventure de la création.
1962 – C’est la nuit de la Saint Sylvestre que Claude brûle pratiquement tout ce qu’il a réalisé à ce jour afin de marquer son engagement dans l’aventure Artistique.
1963 – Sa vie d’artiste, ses moments partagés avec Arman, Ben et Raysse lui permettent de participer à sa première exposition Parisienne, Galerie Henriette Legendre. Il y fait alors la connaissance de Robert Malaval qui est son voisin à Nice.
1963-1964 – C’est une période d’échanges, de partages et de recherches pour Claude qui se lance dans la série des paysages en bois découpés, avec la bénédiction d’Arman qui lui offre une scie électrique à main. C’est aussi à cette époque qu’il s’engage frénétiquement dans l’utilisation de la couleur bleue que l’on retrouve dans tous ses travaux.
Il participe à plusieurs expositions à Nice avec Albert Chubac, Robert Malaval et Bernard Venet, première rencontre avec Jacques Matarasso qui deviendra l’un de ses marchands Niçois.
1965 – Avec Robert Malaval, il réalise la “Galerie de la plage”, une œuvre en commun figurant un trompe l’œil d’une vitrine de galerie, en découpage de bois peint envahie par “l’Aliment blanc”. Il expérimente également ses premières coulées en bois découpé.
Aux actualités de la Gaumont qui réalise un film sur la ville de Nice, Claude Gilli est présenté aux cotés de Arman, Ben, Martial Raysse, Jean-Claude Farhi et Bernard Venet.
1966 – On voit apparaître dans les découpages de Claude des lettrages empruntés à l’univers de l’enseigne qu’il découvre chez ses fournisseurs, les droguistes. Un parallèle avec les travaux des artistes du “Pop Art” dont il fera la connaissance l’années suivante, à Venise chez Del Leone.
 1967 – C’est avec ces mêmes coulées qu’il participe à l’exposition “12 Supers Réalistes” à Venise chez Del Leone, il y fait la découverte des travaux des “Pop” américains, Lichtenstein, Warhol et Wesselman.
1968 – Première rupture dans le travail de Claude, et découverte de sa curiosité, il s’engage dans un travail incolore, en rupture avec sa première période de bois colorés, ce sont les plexiglass transparents.
1969 – 1971 – Sur sa lancée, Claude expérimente le travail avec les escargots dont il dit avoir fait la rencontre sur le marché du cours Saleya, à Nice.

 

-Il s’engage alors dans la réalisation d’aquarelles, par la nécessité des moyens imposés par les gastéropodes.
C’est aussi une période de participation à des expositions Internationales ainsi que son installation en 1970 à Paris. Il prends alors un atelier dans le quartier latin.
Alors qu’il sait déjà depuis près de 10 ans qu’il est touché par une maladie évolutive, c’est dans cette période que Claude constate le développement de celle-ci, qui le conduira dans l’avenir, à devoir accepter de se déplacer en fauteuil roulant.
1972 – Première exposition Parisienne de ses expérimentations avec les escargots, Claude occupe le petit écran lors d’une soirée en compagnie de Philippe Bouvard et y réalise un happening. Galerie Staedler
1966 – exposition galerie Yvon Lambert

 

1968 – exposition palais des beaux arts de Bruxelles

 

1973 – 1976 – Avec ses différentes expérimentations développées (Ex-votos, Paysages, Découpages, Coulées, Transparents et Escargots), le travail de Claude s’impose comme une œuvre artistique en devenir.

 

1973 – Exposition galerie Ferrero à Nice
1976 – Exposition galerie Vallois à Paris

 

1977 – Exposition “L’Ecole de Nice”,du Centre Georges Pompidou 1981 – Première rétrospective au Musée de Nice, Galerie des Ponchettes. On y découvre pour la première fois l’ensemble de son œuvre qui se trouve fixée dans le catalogue de l’exposition.
1982 – Sous la plume de Pierre Restany, publication du premier ouvrage sur son travail.
1983 – 1984 – Malgré ses difficultés de déplacement, Claude entame la présentation de son travail dans un cadre pédagogique en province, dans la région Nord et en Normandie. Il répond à une commande particulière de la réalisation d’une pierre tombale, travail devenu peu courrant chez les artistes d’Art contemporain.
1985 – Retour sur la scène artistique parisienne lors d’une grande exposition réalisée avec le concours de Pierre Restany. Il réalise également une sculpture monumentale en acier pour le Palais des congrès de la ville de Nice.
Cet évènement, et la rencontre avec Michel Roudillon le conduira à s’engager dans une nouvelle voie, celle de la réalisation de sculptures en acier.
1986 – 1989 – Pendant cette période, Claude abandonne le travail du bois découpé pour s’engager dans la maîtrise de l’acier découpé soudé. – Pendant cette période, Claude abandonne le travail du bois découpé pour s’engager dans la maîtrise de l’acier découpé soudé. S’ouvre alors à lui d’autres perspectives avec la possibilité d’envahir le monde extérieur en réalisant des sculptures monumentales.
1987 - Exposition galerie Loft, à Paris

 

1990 – Sous la plume de Jacques Dopagne cette fois-ci, il publie un deuxième livre sur son travail. Il présente aussi pour la première fois l’ensemble de ses sculptures en acier au Centre d’Art Contemporain de la ville de Rouen.

 

1991 - Exposition galerie Jousse et Segui, à Paris.
1991 – 1998 – Claude participe et présente ses récents travaux en acier peint lors d’expositions personnelles et collectives aussi bien à Paris qu’en province. Ses sculptures monumentales font le tour de la France. Il prépare aussi le projet qui lui est offert par la ville de Nice d’organiser une importante exposition rétrospective au nouveau Musée d’Art Moderne.

 

1999 – Seconde rétrospective de l’œuvre de Claude Gilli à Nice réalisée cette fois au Nouveau Musée d’Art Moderne et Contemporain.

 

2001 – Exposition galerie Loevenbruck, Paris
2000 – 2003 –« Retrospective » à la Villa Tamaris.

 

Exposition a la Galerie Marlborough à Monaco.
Exposition « Retrospective » Musée des Beaux Arts de Bordeaux sous la direction d’Olivier Le Bihan.

 

2004 – Exposition à la Galerie du Centre
2006 – Exposition à la Galerie Loft à Barcelone
Exposition à la Galerie Guy Pieters à Knokke Le Zoute
2007 – James Mayor Gallery, londres

 

2007 – Exposition « FEMME » galerie Rive Gauche, Marcel Strouk
2011 – Musée Fernand Léger, Biot